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Le marché du conteneur demeure sous tension. Pour Hapag Lloyd et Mærsk, les résultats financiers du premier trimestre demeure en ligne avec les prévisions.

L’impact des tarifs douaniers américains et des tarifs de rétorsion sur le marché des camions neufs devient plus clair, alors que de plus en plus de flottes choisissent de rester sur la touche en raison de l’incertitude.

Ports et Corridors et Mer et Marine publient le bilan annuel des ports français. Avec 311,3 Mt, ils enregistrent une nouvelle baisse de 0,1%. Les investissements se stabilisent à environ 700 M€.

Avec 3MEVP au Havre et 1,4 MEVP à Marseille-Fos, les trafics conteneurs des ports français ne dépassent pas les 10% de parts de marché sur leur range.

Les premières semaines de l'année indiquent clairement un retournement du marché des conteneurs. Faut-il voir dans la baisse des tarifs pratiqués par certains transporteurs l'amorce d'une guerre des prix et le retour de la quête aux parts de marché ? Ou une transition dans le déploiement des nouveaux réseaux en attendant la réouverture de la mer Rouge ?

Petite histoire d’une idée simple

C’est après la Seconde Guerre mondiale, avec l’essor du transport routier de marchandises, que s’est répandue la pratique de charger des camions sur des trains pour franchir de longues distances ou des obstacles naturels, le parcours strictement routier conservant sa pertinence sur les pré ou post-acheminements.

Selon le cabinet Altarès, le nombre de défaillance d’entreprises du secteur du transport et de la logistique a augmenté de 29,6 % en 2024.

Du côté des vracs secs, les perspectives sont ternes. La situation dans le monde du pétrole s’annonce meilleure, sous certaines conditions.

Des porteurs en hausse de 15 %, des tracteurs en baisse de 10,3 % : au final, avec + 0,3 % et un volume d’immatriculations de bon niveau, le marché 2024 du camion neuf se signale par sa stabilité d’ensemble.